Le plus honnête du monde.
Qui parle bien latin et grec.
C’est ce que je ne sais pas.
Et qui sera reçu médecin dans trois jours.
Lui, mon père ?
Oui. Est-ce qu’il ne te l’a pas dit ?
Non, vraiment. Qui vous l’a dit, à vous ?
Monsieur Purgon.
Est-ce que monsieur Purgon le connoît ?
La belle demande ! Il faut bien qu’il le connoisse puisque c’est son neveu.
Cléante, neveu de monsieur Purgon ?
Quel Cléante ? Nous parlons de celui pour qui l’on t’a demandée en mariage.
Hé ! oui.
Hé bien ! c’est le neveu de monsieur Purgon, qui est le fils de son beau-frère le médecin, monsieur Diafoirus ; et ce fils s’appelle Thomas Diafoirus, et non pas Cléante ; et nous avons conclu ce mariage-là ce matin, monsieur Purgon, monsieur Fleurant, et moi ; et demain, ce gendre prétendu doit m’être amené par son père. Qu’est-ce ? Vous voilà tout ébaubie !
C’est, mon père, que je connois que vous avez parlé d’une personne, et que j’ai entendu une autre.
Quoi ! monsieur, vous auriez fait ce dessein burlesque ?