lait, et je voudrois bien leur demander quel mal vous avez, pour faire tant de remèdes.
Taisez-vous, ignorante ; ce n’est pas à vous à contrôler les ordonnances de la médecine. Qu’on me fasse venir ma fille Angélique : j’ai à lui dire quelque chose.
La voici qui vient d’elle-même ; elle a deviné votre pensée.
Scène III.
Approchez, Angélique : vous venez à propos ; je voulois vous parler.
Me voilà prête à vous ouïr.
Attendez. (À Toinette.) Donnez-moi mon bâton. Je vais revenir tout à l’heure.
Allez vite, monsieur, allez. Monsieur Fleurant nous donne des affaires.
Scène IV.
Toinette !
Quoi ?
Regarde-moi un peu.
Hé bien ! je vous regarde.
Toinette !
Hé bien ! quoi, Toinette ?
Ne devines-tu point de quoi je veux parler ?
Je m’en doute assez : de notre jeune amant ; car c’est sur