Quoi ! coquine…
Si vous querellez, je pleurerai.
Me laisser, traîtresse…
Ah !
Chienne ! tu veux…
Ah !
Quoi ! il faudra encore que je n’aie pas le plaisir de la quereller ?
Querellez tout votre soûl : je le veux bien.
Tu m’en empêches, chienne, en m’interrompant à tous coups.
Si vous avez le plaisir de quereller, il faut bien que, de mon côté, j’aie le plaisir de pleurer : chacun le sien, ce n’est pas trop. Ah !
Allons ; il faut en passer par là. Ôte-moi ceci, coquine, ôte-moi ceci. (Après s’être levé.) Mon lavement d’aujourd’hui a-t-il bien opéré ?
Votre lavement ?
Oui. Ai-je bien fait de la bile ?
Ma foi ! je ne me mêle point de ces affaires-là ; c’est à monsieur Fleurant à y mettre le nez, puisqu’il en a le profit.
Qu’on ait soin de me tenir un bouillon prêt, pour l’autre que je dois tantôt prendre.
Ce monsieur Fleurant-là et ce monsieur Purgon s’égaient sur votre corps ; ils ont en vous une bonne vache à