Qu’est-ce donc qui s’est passé ici ?
Ce qui s’est passé ?
Oui. Qu’avez-vous fait pendant mon absence ?
Que voulez-vous, mon père, que j’aie fait ?
Ce n’est pas moi qui veux que vous ayez fait, mais qui demande ce que c’est que vous avez fait.
Moi ? Je n’ai fait aucune chose dont vous ayez lieu de vous plaindre.
Aucune chose ?
Non.
Vous êtes bien résolu !
C’est que je suis sûr de mon innocence.
Scapin pourtant a dit de vos nouvelles.
Scapin ?
Ah ! ah ! ce mot vous fait rougir.
Il vous a dit quelque chose de moi ?
Ce lieu n’est pas tout à fait propre à vider cette affaire, et nous allons l’examiner ailleurs. Qu’on se rende au logis ; j’y vais revenir tout à l’heure. Ah ! traître, s’il faut que tu me déshonores, je te renonce pour mon fils, et tu peux bien, pour jamais, te résoudre à fuir de ma présence.
Scène IV.
Me trahir de cette manière ! Un coquin qui doit, par cent raisons, être le premier à cacher les choses que je lui confie,