Dé boie es mains de la canaille
Ce qui m’est par bous réfusé.
Hé ! cadédis, monseu, boyez qui l’on pût être.
Un libret, je bous prie, au varon d’Asbarat.
Jé pensé, mordi, que lé fat
N’a pas l’honneur dé mé connoître.
Montsir le donner de papieir,
Que vuel dire sti façon de fifre ?
Moi l’écorchair tout mon gosieir
À crieir,
Sans que je pouvre afoir ein lifre
Pardi, mon foi, montsir, je pense fous l’être ifre.
De tout ceci, franc et net,
Je suis mal satisfait.
Et cela sans doute est laid,
Que notre fille
Si bien faite et si gentille,
De tant d’amoureux l’objet,
N’ait pas à son souhait
Un livre de ballet,
Pour lire le sujet
Du divertissement qu’on fait ;
Et que toute notre famille
Si proprement s’habille
Pour être placée au sommet
De la salle où l’on met
Les gens de l’entriguet !
De tout ceci, franc et net,
Je suis mal satisfait ;
Et cela sans doute est laid.
Il est vrai que c’est une honte ;
Le sang au visage me monte ;
Et ce jeteur de vers, qui manque au capital.
L’entend fort mal :
C’est un brutal,
Un vrai cheval,
Franc animal,