C’est fort bien avisé. Allons prendre nos places.
Et Nicole ?
Je la donne au truchement ; et ma femme, à qui la voudra.
Monsieur, je vous remercie, (À part.) Si l’on en peut voir un plus fou, je l’irai dire à Rome.
(La comédie finit par un petit ballet qui avoit été préparé.)
Un homme vient donner les livres du ballet, qui d’abord est fatigué par une multitude de gens de provinces différentes, qui crient en musique pour en avoir, et par trois importuns qu’il trouve toujours sur ses pas.
À moi, monsieur, à moi, de grace, à moi monsieur :
Un livre, s’il vous plaît, à votre serviteur.
Monsieur, distinguer-nous parmi les gens qui crient.
Quelques livres ici ; les dames vous en prient.
Holà, monsieur ! monsieur, ayez la charité
D’en jeter de notre côté.
Mon Dieu, qu’aux personnes bien faites
On sait peu rendre honneur céans !
Ils n’ont des livres et des bancs
Que pour mesdames les grisettes.
Ah ! l’homme aux libres, qu’on m’en vaille.
J’ai déjà lé poumon usé.
Bous boyez qué chacun mé raille ;
Et jé suis escandalisé.