A, A. Oui.
La voix E se forme en rapprochant la mâchoire d’en bas de celle d’en haut : A, E.
A, E ; A, E. Ma foi, oui. Ah ! que cela est beau !
Et la voix I, en rapprochant encore davantage les mâchoires l’une de l’autre, et écartant les deux coins de la bouche vers les oreilles : A, E, I.
A, E, I, I, I, I. Cela est vrai. Vive la science !
La voix O se forme en rouvrant les mâchoires, et rapprochant les lèvres par les deux coins, le haut et le bas : O.
O, O. Il n’y a rien de plus juste : A, E, I, O, I, O. Cela est admirable ! I, O ; I, O.
L’ouverture de la bouche fait justement comme un petit rond qui représente un O.
O, O, O. Vous avez raison. O. Ah ! la belle chose que de savoir quelque chose !
La voix U se forme en rapprochant les dents sans les joindre entièrement, et allongeant les deux lèvres en dehors, les approchant aussi l’une de l’autre, sans les joindre tout à fait : U.
U, U Il n’y a rien de plus véritable : U.
Vos deux lèvres s’allongent comme si vous faisiez la moue : d’où vient que si vous la voulez faire à quelqu’un et vous moquer de lui, vous ne sauriez lui dire que U.
U, U. Cela est vrai. Ah ! que n’ai-je étudié plus tôt, pour savoir tout cela !
diculisant cet ouvrage, ne faisait pas seulement une critique particulière, il attaquait la méthode généralement suivie de son temps. Il travaillait par la moquerie, comme les solitaires de Port-Royal par la science, à la réforme de l’enseignement.