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472 LES AMANTS MAGNIFIQUES.

UN TRITON. Qur-ls beaux yeu» OOC percé dos demeuras tiiimi(!a>i Teoeï, veoez, Triions; cachez-vous, N'oréides.

TOUS LES TRITONS.

Allons tous au-devant de cps diviniios;

Et rendons par noicbants hommage à leurs beautés,

UN AMOUR.

Akt que ces princesses sont belles'.

UN AUTRE AMOUR QtieU tout les cœurs qui ne s'y rendroient pas ? UN AUTRE AMOUR La plus belle des immortelles, Rotremère, a Lies moins d'appzs.

CHOEUR.

• Allons lous an-devant de ces divinitos : El rendonf par nos chants hommngeà leur» beautés

UN TRITON.

Quel noble spectacle «'avance? Weplnne, le grand dieu Neptune, avec sa cour , Tient lionorer ce beau séjour De ion auguste prcience.

CHOEUR. Bi-' ublons nos concerts, Et faisons retentir dans le vague dei air*

Notre réjouissance

f'r* pour iK "r^ r'pr^ie-lan' .Veo'^ne.

le ciel, entre les dieux les plus cousnleie*;, Me donne pour partage un rang considérable, St, nie faisant régner sur les flots azurés, Send & tout l'univers mon pouvoir redoutah».

Il n'est aucune terre, à me bien regarder, Qui ne doive trembler que je ne m'y répando; Point d'Etats qu'à l'insiani je ne pusse iDu/ic'fl Des flots impétueux aue mon pouvoir commande

Rien n'en peut arrêter le fier débordemeil-, El d'une triple digue à letir force opposée On les verroit forcer le ferme empêchement, Et se faire en tous lieux ane ouverture aisée.

Hais je sais retenir la fureur de ces Bots Par la sage équilé du pouvoir que j'iX'Tce, Et laisser en lous lieux, au gré îles malelol», La douce liberté d'un paisible commerce- On trouve des ccueMs parfois dans mes ÉlaU^ On voil quelques vaisseaux y périr par l'orafre 5 liais contre ma puissance on n'en murmure pas. Ri ches moi la venu ne fait jamais naufrage.