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MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, à part.
Oh ! oh ! quelle égrillarde !
ORONTE.
Je voudrois bien, dis-je, savoir par quelle raison, s’il vous plaît, vous avez la hardiesse de…
(Julie continue le même jeu.)
MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, à part.
Vertu de ma vie !
ORONTE, à Julie.
Encore ! Qu’est-ce à dire, cela ?
JULIE.
Ne voulez-vous pas que je caresse l’époux que vous m’avez choisi ?
ORONTE.
Non. Rentrez là dedans.
JULIE.
Laissez-moi le regarder.
ORONTE.
Rentrez, vous dis-je.
JULIE.
Je veux demeurer là, s’il vous plaît.
ORONTE.
Je ne veux pas, moi ; et, si tu ne rentres tout à l’heure je…
JULIE.
Hé bien ! je rentre.
ORONTE.
Ma fille est une sotte qui ne sait pas les choses.
MONSIEUR DE POURCEAUGNAC, à part.
Comme nous lui plaisons !
ORONTE, à Julie, qui est restée après avoir fait quelques pas pour s’en aller.
Tu ne veux pas te retirer ?
JULIE.
Quand est-ce donc que vous me marierez avec monsieur ?
ORONTE.
Jamais ; et tu n’es pas pour lui.
JULIE.
Je le veux avoir, moi, puisque vous me l’avez promis.
ORONTE.
Si je te l’ai promis, je te le dépromets.