que nous jouer, lorsque nous trouvons un gibier aussi facile que celui-là.
Scène IV.
Piglialo sù, piglialo sù, signor monsu. Que diable est-ce cela ? (Apercevant Sbrigani.) Ah !
Qu’est-ce, monsieur ? Qu’avez-vous ?
Tout ce que je vois me semble lavement.
Comment ?
Vous ne savez pas ce qui m’est arrivé dans ce logis à la porte duquel vous m’avez conduit ?
Non, vraiment. Qu’est-ce que c’est ?
Je pensois y être régalé comme il faut.
Hé bien ?
Je vous laisse entre les mains de monsieur. Des médecins habillés de noir. Dans une chaise. Tâter le pouls. Comme ainsi soit. Il est fou. Deux gros jouflus. Grands chapeaux. Buon dì, buon dì. Six pantalons Ta, ra, ta, ta ; ta, ra, ta, ta. Allegramente, monsu Pourceaugnac. Apothicaire. Lavement. Prenez, monsieur ; prenez, prenez. Il est benin, benin, benin. C’est pour déterger, pour déterger, déterger. Piglialo sù, signor monsu ; piglialo, piglialo, piglialo sù. Jamais je n’ai été si soûl de sottises.
Qu’est-ce que tout cela veut dire ?
Cela veut dire que cet homme-là, avec ses grandes embrassades, est un fourbe qui m’a mis dans une maison pour te moquer de moi, et me faire une pièce.
Cela est-il possible ?