Il n’y a point de mal ; et vous n’ètes pas obligé d’être aussi habile que nous.
Assurément. Mais, monsieur, que croyez-vous qu’il faille faire à cette maladie ?
Ce que je crois qu’il faille faire ?
Oui.
Mon avis est qu’on la remette sur son lit, et qu’on lui fasse prendre pour remède quantité de pain trempé dans du vin.
Pourquoi cela, monsieur ?
Parcequ’il y a dans le vin et le pain, mêlés ensemble, une vertu sympathique qui fait parler. Ne voyez-vous pas bien qu’on ne donne autre chose aux perroquets, et qu’ils apprennent à parler en mangeant de cela ?
Cela est vrai ! Ah ! le grand homme ! Vite, quantité de pain et de vin.
Je reviendrai voir sur le soir en quel état elle sera.
Scène VII
Doucement, vous. (à Géronte) Monsieur, voilà une nourrice à laquelle il faut que je fasse quelques petits remèdes..
Qui ? moi ? Je me porte le mieux du monde.
Tant pis, nourrice ; tant pis. Cette grande santé est à craindre, et il ne sera pas mauvais de vous faire quelque petite saignée amiable, de vous donner quelque petit clystère dulcifiant.
Mais, monsieur, voilà une mode que je ne comprends