Que, sans me faire tort, je ne saurais remettre.
Soyez avec madame ; elle aura la bonté
D’excuser aisément mon incivilité.
Scène 7
Attendant un moment que mon carrosse vienne ;
Et jamais tous ses soins ne pouvaient m’offrir rien
Qui me fût plus charmant qu’un pareil entretien.
En vérité, les gens d’un mérite sublime
Entraînent de chacun et l’amour et l’estime ;
Et le vôtre, sans doute, a des charmes secrets
Qui font entrer mon cœur dans tous vos intérêts.
Je voudrais que la cour, par un regard propice,
À ce que vous valez rendît plus de justice.
Vous avez à vous plaindre ; et je suis en courroux
Quand je vois chaque jour qu’on ne fait rien pour vous.
Quel service à l’État est-ce qu’on m’a vu rendre ?
Qu’ai-je fait, s’il vous plaît, de si brillant de soi,
Pour me plaindre à la cour qu’on ne fait rien pour moi ?
N’ont pas toujours rendu de ces fameux services.
Il faut l’occasion ainsi que le pouvoir ;
Et le mérite enfin, que vous nous faites voir
Devrait…
De quoi voulez-vous là que la cour s’embarrasse ?
Elle aurait fort à faire, et ses soins seraient grands
D’avoir à déterrer le mérite des gens.
Du vôtre en bien des lieux on fait un cas extrême,
Et vous saurez de moi qu’en deux fort bons endroits
Vous fûtes hier loué par des gens d’un grand poids.