Savez-vous qui c’est ?
Scène 3
Et l’ardeur de son zèle…
Pour accrocher quelqu’un sans en venir à bout.
Elle ne saurait voir qu’avec un œil d’envie
Les amants déclarés dont une autre est suivie ;
Et son triste mérite, abandonné de tous,
Contre le siècle aveugle est toujours en courroux.
Elle tâche à couvrir d’un faux voile de prude
Ce que chez elle on voit d’affreuse solitude ;
Et, pour sauver l’honneur de ses faibles appas,
Elle attache du crime au pouvoir qu’ils n’ont pas.
Cependant un amant plairait fort à la dame ;
Et même pour Alceste elle a tendresse d’âme.
Ce qu’il me rend de soins outrage ses attraits ;
Elle veut que ce soit un vol que je lui fais ;
Et son jaloux dépit, qu’avec peine, elle cache,
En tous endroits sous main contre moi se détache.
Enfin je n’ai rien vu de si sot à mon gré ;