Je ne veux point de cela, vous dis-je.
Vous ne voulez pas vous battre ?
Nenni, ma foi.
Tout de bon ?
Tout de bon.
Au moins, monsieur, vous n’avez pas lieu de vous plaindre ; vous voyez que je fais les choses dans l’ordre. Vous nous manquez de parole, je me veux battre contre vous ; vous refusez de vous battre, je vous donne des coups de bâton : tout cela est dans les formes ; et vous êtes trop honnête homme pour ne pas approuver mon procédé.
Quel diable d’homme est-ce ci ?
Allons, Monsieur, faites les choses galamment, et sans vous faire tirer l’oreille.
Encore ?
Monsieur, je ne contrains personne ; mais il faut que vous vous battiez, ou que vous épousiez ma sœur.
Monsieur, je ne puis faire ni l’un ni l’autre, je vous assure.
Assurément ?
Assurément.
Avec votre permission, donc…
Ah ! ah ! ah !
Monsieur, j’ai tous les regrets du monde d’être obligé d’en user ainsi avec vous ; mais je ne cesserai point, s’il vous