n récit,
Et vois de la justice au transport qui t’agite ;
Mais pour certaine affaire il faut que je te quitte :
Adieu. Console-toi pourtant de ton malheur.
Alcippe.
Qui moi ? J’aurai toujours ce coup-là sur le cœur,
Et c’est pour ma raison pis qu’un coup de tonnerre.
Je le veux faire, moi, voir à toute la terre.
(il s’en va, et prêt à rentrer, il dit par réflexion : )
Un six de cœur ! Deux points !
Éraste.
En quel lieu sommes-nous ?
De quelque part qu’on tourne, on ne voit que des fous.
Ah ! Que tu fais languir ma juste impatience !
Acte II , scène III .
La montagne.
Monsieur, je n’ai pu faire une autre diligence.
Éraste.
Mais me rapportes-tu quelque nouvelle enfin ?
La Montagne.
Sans doute ; et de l’objet qui fait votre destin
J’ai, par un ordre exprès, quelque chose à vous dire.
Éraste.
Et quoi ? Déjà mon cœur après ce mot soupire :
Parle.
La Montagne.
Souhaitez-vous de savoir ce que c’est ?
Éraste.
Oui, dis vite.
La Montagne.
Monsieur, attendez, s’il vous plaît.
Je me suis, à courir, presque mis hors d’haleine.
Éraste.
Prends-tu quelque plaisir à me tenir en peine ?
La Montagne.
Puisque vous desirez de savoir promptement
L’ordre que j’ai reçu de cet objet cha