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A’UTICE. 379

Te (onvient-il comme Jutrefois

Nous avons conclu d’une vois

Qu’il alloit rumen en Frases

Le bon goût et l’air de Térencet

Plante n’est plus qn’nn plat boulToD,

Et jamais il ne Ht si bon

Se trouver à la comédie :

Car je ne pense pas qu’on ne

De maint trait jadis admire,

El lion in illo tirripoic.

Nous aons rhingo de mélliode ;

Jodolel n’est plus à la mide,

Et niain !e :..anl il ne faut pas

ijiiiller la nature d’un pas.

Le sentiment de Louis XIV, à l’égard de l’aiiteiir des Fâcheux, fut le même que celni do la Fontaine. Non-senlcment le roi complimenta le pncte, mais il lui iiiiTui-ia même un caractère qu’il avait oublié dans la rapidité de la composition, celui du chasseur. M. Bazin a remarqué justement que c’est h dater de cette pièce, que Louis XIV accorda sa bionveiilnnce et sa protection i Molière, et qu’il lui coufia la mission d’embellir les divertissements de sa cour. Ce fait mérite d’être noté, car dans une monarchie absolue, au milieu des ennemis et des envieux que suscitent toujours la supériorité et les succès, que serait devenu Molière sans l’appui du roi ?

AU ROI.

SIRE,

J’ajoute une scène à la comédie ; et c’est une espèce de fâcheux assez insupportable qu’un homme qui dédie un livre. Votre Majesté en sait des nouvelles plus que personne de son royaume, et ce n’est pas d’aujourd’hui qu "Elle se voit en butte à la furie des épitres dédicatoires. Mais, bien que je suive l’exemple des antres, et me mette mol-même au rang : de ceux que j’ai joués, j’ose dire toutefois à Votre Majesté que ce que j’en ai fait n’est pas tant pour lui présenter un livre, que pour avoir lieu de lui rendre grâces du succès de cette comédie. Je le dois, SIRE, ce succès qui a passé mon attente, non-seulement à cette glorieuse approbation dont Votre Majesté honora d’abord la pièce, et qui a entraîné si hautement celle de •flut le monde, mais encore à l’ordre qu’ELLE me doi.na d’y ajouter un caractère de fâcheux, dont elle eut la bonté de ni ’ouvrir