c}} lui tourne le dos.
Cet homme est curieux.
À qui donc en a-t-il ?
(Haut.)
Puis-je… ? Hé ! de grâce un mot.
Puis-je obtenir de vous, de savoir l’aventure,
Qui fait dedans vos mains trouver cette peinture.
D’où lui vient ce désir ; mais je m’avise ici…
Ah ! ma foi, me voilà de son trouble éclairci,
Sa surprise à présent n’étonne plus mon âme,
C’est mon homme, ou plutôt c’est celui de ma femme.
Retirez-moi de peine et dites d’où vous vient…
Nous savons Dieu merci le souci qui vous tient,
Ce portrait qui vous fâche est votre ressemblance,
Il était en des mains de votre connaissance,
Et ce n’est pas un fait qui soit secret pour nous
Que les douces ardeurs de la dame et de vous :
Je ne sais pas si j’ai dans sa galanterie
L’honneur d’être connu de votre seigneurie ;
Mais faites-moi celui de cesser désormais
Un amour qu’un mari peut trouver fort mauvais,
Et songez que les nœuds du sacré mariage…
Quoi, celle dites-vous dont vous tenez ce gage…
Est ma femme, et je suis son mari.