Je puis en rencontrer d’assez haut à mon gré.
Adieu, monsieur.
Non, non ; ta fuite est superflue :
Si tu meurs, je prétends que ce soit à ma vue.
Je ne saurois mourir quand je suis regardé,
Et mon trépas ainsi se verroit retardé.
Suis-moi, traître, suis-moi : mon amour en furie
Te fera voir si c’est matière à raillerie.
Malheureux Mascarille ! à quels maux aujourd’hui
Te vois-tu condamné pour le péché d’autrui !
ACTE IV
Scène IV, 1
L’aventure est fâcheuse.
Ah ! Ma chère Frosine,
Le sort absolument a conclu ma ruine.
Cette affaire, venue au point où la voilà,
N’est pas assurément pour en demeurer là ;
Il faut qu’elle passe outre ; et Lucile et Valère,
Surpris des nouveautés d’un semblable mystère,
Voudront chercher un jour dans ces obscurités
Par qui tous mes projets se verront avortés.
Car enfin, soit qu’Albert ait part au stratagème,
Ou qu’avec tout le monde on l’ait trompé lui-même,
S’il arrive une fois que mon sort éclairci
Mette ailleurs tout le bien dont le sien a grossi,