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augmenteroit ton orgueil ; je vais le vendre et en partager le produit aux pauvres que j’ai trop longtems abandonné. Je pars et jamais je ne te reverrai.


Florval, se jettant à ses genoux

Mon pere !


Grosjean d’une voix entrecoupée par la tendresse et par la douleur

Ne crains pas ma malédiction !… Je n’adresserai pas au ciel des vœux contre mon enfant !… Je vais seulement le supplier de me donner la force de t’arracher de ce cœur que tu viens de déchirer.


Florval se précipitant à genoux au devant des pas de son pere dit avec eclat

Mon pere ne m’abandonnés pas !… Entendés le cris de ma douleur, cellui de mon désespoir et de mon répentir. Écoutés-moi, ou je meurs à vos pieds.


Grosjean

Et que pourras-tu me dire ?


Florval, à genoux, l’interrompant vivement

Que l’amour