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fatigué ?


Grosjean

Un peu, mais j’ai tant de plaisir à te regarder que j’oublie tout le reste. Ah ! Si feue ta mere ma pauvre Barbe vivait encore, qu’a seroit donc joyeuse d’voir son fils si biau garçon.


Florval

Sa bonté pour moi égaleroit la votre, je n’en doute pas mais, mon pere, permettés…


Grosjean

Ah ! Ça Colas je ne suis pas venu les mains vuides au moins, mon garçon ; je t’apporte… (à part) jarni comme la langue me démange de parler. Non… je veux garder mon secret jusqu’au déssert du repas de noce. Je mettrai ça sous l’assiette de la mariée.


Florval

(Il témoigne toujours l’embarras qu’il éprouve tant de bonheur de son père que pour la crainte qu’il ne vienne quelqu’un.)

Soyés persuadé que votre tendresse seule suffit pour combler tous mes vœux.