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Scène 9e.

Les précedens, Florval.


Grosjean enchanté et courant les bras ouverts à son fils

Ah ! voila mon Colas !


Florval, à part

Ciel ! Mon pere !


Grosjean

Eh ! bonjour, mon enfant !… Baise moi donc… encore… encore… encore !… jarni ! J’en pleure de joie.


Florval

Et moi donc, mon pere ! Croyés que sensible à votre tendre accueil…


Grosjean

Mon dieu, qu’y a longtems que je ne t’ai vû ! Ce n’est pas que je n’eusse ben des fois fait le voyage pour avoir le plaisir de te serrer dans mes bras ; mais tu me le défendais toujours ! Et puis tu m’écrivais dans toutes tes lettres (que v’la da) car je les portons toujours dessus mon cœur, tu m’écrivais toujours, dis-je, ne venés pas mon pere. C’est