d’âge et de conditions qui semblent devoir vous unir. J’aimerois mieux la donner à un simple laboureur, bon, honnête et vertueux qu’a un époux titré égoiste ou vain qui ne pourroit jamais la rendre heureuse.
Elle le sera avec moi mon pere, n’en doutés pas ; et l’amour le plus vrai, le plus tendre…
Ah ! L’amour ! L’amour !… il en faut un peu dans le mariage, je le sais et moi qui te parle, j’en fais grand cas, mais je prise encore plus les qualités du cœur. Ce sont elles qui établissent entr’époux l’estime, la confiance, et cette intimité, doux charme de la vie qui ne cesse qu’avec celle de tous deux.
Telle sera notre union, monsieur, et je veux que, chaque jour vous puissiés vous applaudir des nœuds que vous aurés formés.
J’y compte, mon ami, cependant une chose me fait peine : c’est que la santé de ton pere