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CHAPITRE XXXIX


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arguerite, séparée de son amant, se consolait de son absence en prodiguant à son vieux père les soins les plus tendres. C’était elle qui lui lisait les ouvrages historiques ou militaires, imprimés chez le fameux Plantin, et les traductions inimitables du naïf Amyot. Attentive aux moindres gestes du vieillard, elle pressentait tous ses désirs et prévenait toutes ses demandes. Aussi le comte la chérissait-il chaque jour davantage, et il regrettait les années qu’il avait perdues loin de