qui naît au nord de Valognes qu’elle arroſe, & ſe jette dans la Douve après un cours de ſix lieues.
MARMANDE, petite riviere de Bourbonnois, de huit lieues de cours, qui prend naiſſance vers Cerilli, reçoit dans ſon cours à gauche la Sologne, baigne S. Amand, & ſe jette enſuite dans le Cher.
MARNE, (la) riviere navigable ; dont le cours fort ſinueux eſt de quatre-vingt-douze lieues ; elle prend ſa ſource en Champagne, dans le Baſſigni, à une lieue Eſt de Langres, traverſe cette province, s’approche de Langres, reçoit à droite le ruiſſeau de Treire, arroſe Chaumont, prend au-deſſous de cette ville la Suize, avoiſine Vignori, reçoit le Rognon, baigne Joinville & Saint-Dizier, où elle commence à être navigable, prend enſuite la Blaiſe, ſuit ſon cours en paſſant à Vitri, reçoit au-deſſous de cette ville la Saulx, coule à Châlons[1], reçoit à gauche la Somme-Soude, paſſe à Epernay, Damery & à Châtillon, prend la Sémoigne à droite, arroſe Dormans, reçoit le Surmelin à gauche, paſſe à Château-Thierri, Nogent & à la Ferté-ſous-Jouarre, où elle reçoit au-deſſous de cette ville le petit Morin, s’approche de Liſi, où elle reçoit les eaux de l’Ourcq, baigne enſuite Meaux, reçoit au-deſſous de cette ville le grand Morin, paſſe à Lagni, & vient mêler ſes eaux avec celles de la Seine au-deſſous de Charenton, à une lieue & demie de Paris. Son lit étroit & profond, eſt renfermé par des terres ſabloneuſes, ce qui rend ſes eaux troubles. On y charge à Châlons des plaques de cheminées pour Paris, & à la Ferté-ſous-Jouarre des meules de moulins.
MAROMME. Voy. BAPAUME.
MARTIEL, petite riviere de l’élection de Loudun en Poitou, où elle prend ſa ſource ; elle ſe jette à droite dans la Dive, après cinq à ſix lieues de cours.
MASSE, (la) petite riviere de la baſſe Touraine, d’environ ſix lieues de cours, prend ſa ſource d’un étang proche les frontieres de l’Or-
- ↑ Châlons a été le lieu où Merouée, roi des Francs, ayant joint ſes troupes à celles de Théodoric, roi des Goths, qui fut tué d’un coup de fleche dans l’action, remporta une grande victoire ſur Attila, roi des Huns, l’an 471 de N. S.
