au-deſſus de Combourg qu’il arroſe, & ſe jette dans la Rance, après avoir reçu à gauche un ruiſſeau qui vient de Hedé.
LIVE, (la) petite riviere de Dauphiné, qui arroſe Gap, & ſe jette à droite dans la Durance, après quatre lieues de cours.
LOING, (le) riviere de vingt-huit lieues de cours, qui prend ſa ſource ſur les confins du Nivernois, à quatre lieues ſud-eſt de Saint-Fargeau, où elle paſſe, traverſe le Gatinois-Orléanois, arroſe Bléneau, reçoit le canal de Briare à une lieue & demie au-deſſous de cette ville, paſſe à Châtillon & à Montargis[1], où elle prend à droite l’Ouanne, & au-deſſous à gauche le canal d’Orléans, & plus bas le Suzain, arroſe Nemours & Moret, d’où elle ſe jette dans la Seine à deux lieues Eſt de Fontainebleau. Ses eaux entretiennent le canal de ce nom, qui, comme l’on vient de dire, fait la continuation de celui de Briare.
LOIR, (le) riviere fort profonde, dont le cours très-rapide eſt de ſoixante lieues ; elle prend ſes ſources dans le Perche, côtoye le pays Chartrain qu’elle ſépare du Perche-Gouet, arroſe Illiers, reçoit à droite l’Ozanne, baigne Bonneval, entre dans le Dunois, prend le Connié à gauche, arroſe Châteaudun, Cloye & Freteval, entre enſuite dans le Vendômois, arroſe Vendôme, reçoit à droite la Braye, entre dans le Maine qu’elle ſépare de la Touraine, prend à droite la Veuve, avoiſine Château-du-Loir, reçoit à gauche la Fare, entre dans le haut Anjou, où elle arroſe le Lude & la Fleche (où elle commence à porter bateau) coule à Durtal, & ſe jette enſuite dans la Sarthe à deux lieues au-deſſus d’Angers.
LOIRE, (la) le plus conſidérable des quatre fleuves du royaume, dont le cours, en ſuivant les ſinuoſités de ſon lit, a environ deux cents vingt lieues, prend ſa ſource dans le Vivarais, ſur les frontieres du Velay qu’il traverſe, avoiſine le Puy qu’il laiſſe à gauche, prend la Boine qui vient de cette ville, reçoit à gauche le ruiſſeau d’Arzou, paſſe à l’oueſt de la Roche & de Beauzac, prend le Lignon
- ↑ Vimori, en Gatinois, à une lieue de Montargis, eſt l’endroit où le duc de Guiſe fut encore une fois vainqueur des Allemands, qui venoient ſecourit les Huguenots, en 1587, ſous le regne de Henri III.
