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CURCUR

CURE, (la) petite riviere de Bourgogne, de dix-huit lieues de cours, prend ſa ſource à quatre lieues ſud-oueſt de Saulieu, reçoit à gauche le ruiſſeau de Chalot, s’approche de Vézelay, prend à droite le Couſin, baigne Vermanton, & ſe jette dans l’Yonne[1] à une lieue au-deſſous de cette ville.

DEHDIA

DEHUNE ou DHEUNE, petite riviere de Bourgogne, qui ſort de l’étang de Longpendu, paſſe à Chagny, reçoit à gauche le Meuzin, & ſe jette dans la Saône au-deſſous & près de Verdun. Il ſeroit facile de joindre cette riviere à la Saône & à la Loire, parce que la Bourbince, qui tombe dans la Loire, prend ſa ſource d’un étang voiſin de celui de Long-pendu.

DESSOUBRE, petite riviere de Franche-Comté, dont le cours fort borné n’arroſe aucun lieu important ; elle ſe jette dans le Doubs à Saint-Hippolite.

DEULE, riviere navigable des pays-bas François, prend ſa ſource dans l’Artois, au-deſſus de Lens qu’elle arroſe, mêle enſuite ſes eaux avec celles du canal de la haute Deule, & coulant vers le nord, elle reçoit à gauche un petit canal qui vient de la Baſſée, paſſe à Lille, où elle prend au-deſſous de cette ville le nom de baſſe Deule, & ſe jette enſuite dans la Lys. Ce n’étoit qu’un ruiſſeau ; mais on en a fait une riviere conſidérable par les canaux & les écluſes qu’on y a conſtruit, pour communiquer de Lens à Lille, & de Douai à la Deule. Cette riviere porte bateau depuis Lens où elle commence à être navigable. Voyez Canal de la Deule.

DIAUME, petite riviere

  1. C’eſt ſur la riviere de Cure, près le bourg de Voutenay, au pays d’Auxerrois, qu’il s’y donna, en 841, une bataille entre l’empereur Lothaire, Louis de Germanie & Charles-le-Chauve, roi de France, qui étoient freres. Lothaire perdit la bataille : elle coûta plus de cent mille hommes.