composé relient très bien les vapeurs d’acide fluorhydrique, qui produisent avec lui du fluorhydrate de fluorure de potassium. Un autre tube de platine de même longueur, s’ajustant à frottement doux sur le précédent et renfermant un faisceau de fils de fer, a été taré avant l’expérience. À ce dernier tube métallique se trouve réuni, au moyen d’une jointure en caoutchouc, un grand tube à essai en verre, puis un flacon, tous deux retournés et remplis d’acide carbonique pur. Cette partie de l’appareil a été traversée pendant cinq à six heures par un courant rapide d’acide carbonique pur et sec. Le gaz sortant a été analysé : 100cc ne donnaient, après absorption par une solution de potasse, qu’une très petite bulle d’air dont le volume était négligeable.
Du côté de l’hydrogène, on a disposé un tube à essai et un flacon de 1lit, réunis par des tubes de verre retournés et également pleins d’acide carbonique pur. L’extrémité de chaque appareil est en communication avec l’air par