Page:Moissan, Ouvrard - Le nickel.djvu/82

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
85
TRAITEMENT DES MINERAIS SULFURÉS

ment. On traite ensuite par la craie comme ci-dessus.

On passe au filtre-presse, et dans la liqueur filtrée on dose le cobalt. Les eaux de lavage du résidu servent à dissoudre la matière calcinée au four à réverbère.

On procède pour l’élimination du cobalt exactement comme pour celle du fer, en peroxydant le cobalt soit au moyen du chlorure de chaux, soit par l’eau de chlore, et l’on traite ensuite par la craie. On filtre comme précédemment, et dans la liqueur filtrée, on précipite enfin le nickel par un lait de chaux, en quantité calculée d’après la proportion de nickel déterminée par l’analyse.

Quelquefois on précipite la plus grande partie du nickel par la chaux et on termine par la soude.

Le précipité d’oxyde de nickel recueilli sur le filtre-presse et bien lavé, est étalé sur une épaisseur de 25 centimètres sur la sole d’un four à réverbère et calciné douze heures. On constate que son volume diminue considérablement.

On peut remplacer la chaux par la magnésie, et le carbonate de chaux par le carbonate de magnésie. On peut alors en retirer l’acide chlorhydrique qui entre de nouveau un réaction.

Voici les proportions de réactif à employer