Page:Moissan, Ouvrard - Le nickel.djvu/75

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
78
MÉTALLURGIE DU NICKEL

un fourneau convertisseur qui se prête mieux aux différentes phases de l’opération.

Cet appareil, qui a une certaine ressemblance avec les fourneaux tournants à soude, se compose d’un cylindre en tôle, garni intérieurement de briques siliceuses, et monté sur un chariot à quatre roues, qui permet de le déplacer sur des rails.

De plus, le fourneau peut, sur son bâti, pivoter autour de son axe, de manière à prendre les inclinaisons convenables, suivant les instants de la fabrication. On règle le mouvement au moyen d’une manivelle et d’un demi-cercle denté, fixé sur le cylindre.

Sur un des côtés du cylindre se trouve une rangée de tuyères, mais qui sont dirigées obliquement par rapport à la surface de ce dernier.

La boîte à vent, qui alimente les tuyères, est en relation avec un tuyau flexible amenant l’air d’une soufflerie et pouvant suivre les déplacements du cylindre autour de son axe.

De même que dans les fours tournants à soude, les deux faces opposées du cylindre de tôle sont ouvertes d’un côté pour l’arrivée de la flamme d’un gazogène, de l’autre pour la sortie des produits de la combustion.

La manœuvre de cet appareil est relativement