luble. On fait alors passer dans la liqueur claire un courant d’hydrogène sulfuré, pour précipiter le cuivre, et l’arsenic s’il en reste un peu ayant échappé à l’oxydation.
Dans le liquide décanté, on dose le fer, et l’on ajoute une quantité calculée de chlorure de chaux de façon à peroxyder tout le fer, que l’on précipite par addition de carbonate de chaux. Après s’être débarrassé ainsi du fer, on peroxyde de même le cobalt et on le précipite de la même façon. Enfin, dans la liqueur qui ne contient plus en fait de métaux lourds que du nickel, on précipite ce dernier par un lait de chaux.
Nous reviendrons d’ailleurs sur ce traitement final, à propos des minerais sulfurés.
II. TRAITEMENT DES MINERAIS SULFURÉS
Les difficultés que nous avons signalées à propos du traitement des minerais arséniés, se rencontrent également pour les minerais sulfurés. On se trouve en présence d’une matière première contenant peu de nickel, ou de cobalt, mais beaucoup de fer, avec du cuivre et du soufre.
Il faut, par une série de grillages ménagés,