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RHODODENDRON.
––––––Voici le moment, allons, preste ;
––––––Sans plus tarder il faut agir :
––––––Des soldats introduis le reste,
––––––Et mon projet va s’accomplir.
BOBOLI.
––––––Oui, c’est l’instant où ma colère
––––––Va clandestinement agir ;
––––––Oui, c’est le moment, je l’espère,
––––––Avec toi, gredin, d’en finir.
––––––––Danse que j’aime.
NOUVEAUX HOMMES, entrant aussi en bohémiennes.
––––––Nous sommes de pauvres Zingari.
––––––––––Etc., etc.
TOUS.
––––––––––Alza ! Alza !

(Sur le devant, Rhododendron, Jol-Hiddin, Poterne et Boboli.)

RHODODENDRON, bas.
––––––Tous et sans éveiller d’alarmes
––––––Vers les faisceaux dirigez-vous.
––––––Saisissez promptement les armes,
––––––Et des femmes emparez-vous !
JOL-HIDDIN.
––––––De notre victoire éclatante
––––––Voici l’instant, préparez-vous !
POTERNO.
––––––Il est seul, nous sommes soixante,
––––––Ne craignons rien et montrons-nous.
––––––––Danse que j’aime,
––––––––––Etc., etc.
(Entraînement général.)

Tout le monde danse. Les fausses bohémiennes s’élancent sur les faisceaux et s’emparent des armes.