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RHODODENDRON, à Boboli.
- Près de nous, tandis qu’on s’empresse,
- Que nous captivons les regards,
- Vite, introduis avec adresse,
- Tous mes soldats dans les remparts.
BOBOLI.
- Oui, je vais avec vigilance
- Introduire ici vos soldats ;
(À part.) C’est le moment de la vengeance,
- Elle ne m’échappera pas !
JOL-HIDDIN, POTERNO ET LES AUTRES, entrant.
- Nous sommes de pauvres Zingari,
- Etc, etc…
TOUS.
- Alza ! Alza !
- Par le plus étrange prodige,
- La tarentule, nuit et jour,
- Nous donne une fièvre, un vertige ;
- Et nous dansons, dansons toujours !
- Danse que j’aime,
- Etc., etc…
JOL-HIDDIN, à Poterno.
- Nous voici venus à la place
- Des hommes de Rhododendron ;
- De l’habileté, de l’audace,
- Et nous vaincrons ce fanfaron !
POTERNO.
- Oui, sergent, mettons-nous en quatre ;
- La ruse, c’est dans mon emploi.
- Si l’on doit vaincre sans se battre,
- Certainement comptez sur moi.
- Danse que j’aime…