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BOBOLI, bas.

Je venais vous en parler, générale : entre nous, il y en a au moins deux, et je crois même tous, qui sont blessés comme vous et moi, et votre époux en tête.

FÉROSA.

Il aurait joué cette impudente comédie… mais êtes-vous bien sûr ?…

BOBOLI.

Parfaitement sûr ! je l’ai vu tout à l’heure qui… (Il sautille.)

FÉROSA.

Nous allons bien voir ; amenez-le moi. (Haut.) Qu’on me laisse (Boboli rentre dans l’ambulance.) J’ai besoin de repos, allez.

RHODODENDRON.

Tambours, garde à vous !… et tâchez de mieux manœuvrer : du nerf ! du charme ! les ras sont mous, les flas sont flasques : rra, rra, rra… moelleusement, là… un velours rra, rra…

REPRISE.
––––––Attention, tapin, etc., etc.
(Sortie.)
(Le rideau de la tente se ferme, deux esclaves apportent un guéridon et un lit de repos.)

Scène HUITIÈME.

FÉROSA, puis JOL-HIDDIN et BOBOLI.
FÉROSA.

Ah ! monsieur mon mari, j’aurais été dupe d’une pareille mystification !… et je me suis intéressée au sort de ce Jol-Hiddin… en le voyant si horriblement ravagé ; j’ai senti mon cœur ému de pitié… sotte que j’étais !… le voilà !…

BOBOLI.

Les plus grands ménagements, car il est bien malade.

(Il le bouscule.)