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JOL-HIDDIN.

Et les gredins, qui sont jaloux de nous, au moindre mouvement que nous ferions, nous tireraient dessus comme sur des lapins… Ah ! vous avez eu une bonne idée ; Poterno. Quand j’aurai besoin d’une bonne idée, je penserai à vous.

POTERNO.

Dame ! sergent, on fait ce qu’on peut.

JOL-HIDDIN.

Oui, mais, avec tout ça, nous voilà condamnés, comme censés malades, à rester au lit… combien de temps ?… je n’en sais rien.

POTERNO.

Et à boire de la tisane, et à recevoir des douches ; ils nous traitent par l’eau, ces gredins d’infirmiers, et Boboli en tête qui nous en fourre… ah !

JOL-HIDDIN.

Ça n’est pas l’eau en elle-même que je déteste, c’est le goût ; si elle avait le goût du vin, parbleu ! je ne me ferais pas tirer l’oreille.


Scène DEUXIÈME.

JOL-HIDDIN, POTERNO, BOBOLI.
BOBOLI, entrant. (À part.)

Feignons de ne rien savoir et d’ignorer le reste. (Haut) Allons !

JOL-HIDDIN et POTERNO.

Quoi ?

BOBOLI.

C’est l’heure de l’eau.

JOL-HIDDIN et POTERNO.

Encore de l’eau !

BOBOLI.

La générale va venir, rentrons à l’ambulance.

JOL-HIDDIN.

Allons ! du courage, Poterno.