Et les gredins, qui sont jaloux de nous, au moindre mouvement que nous ferions, nous tireraient dessus comme sur des lapins… Ah ! vous avez eu une bonne idée ; Poterno. Quand j’aurai besoin d’une bonne idée, je penserai à vous.
Dame ! sergent, on fait ce qu’on peut.
Oui, mais, avec tout ça, nous voilà condamnés, comme censés malades, à rester au lit… combien de temps ?… je n’en sais rien.
Et à boire de la tisane, et à recevoir des douches ; ils nous traitent par l’eau, ces gredins d’infirmiers, et Boboli en tête qui nous en fourre… ah !
Ça n’est pas l’eau en elle-même que je déteste, c’est le goût ; si elle avait le goût du vin, parbleu ! je ne me ferais pas tirer l’oreille.
Scène DEUXIÈME.
Feignons de ne rien savoir et d’ignorer le reste. (Haut) Allons !
Quoi ?
C’est l’heure de l’eau.
Encore de l’eau !
La générale va venir, rentrons à l’ambulance.
Allons ! du courage, Poterno.