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COCOBO.

Quelle ruse, seigneur ?

BOBOLI.

Ces Géorgiens, dont l’absence favorisait si bien les élans de mon cœur pour Nani…

COCOBO.

Et les miens pour Alita, seigneur.

BOBOLI.

Et les tiens pour… bien que tu ne sois qu’un vil esclave ; eh bien, ces Géorgiens, ils vont revenir.

COCOBO.

Quoi ! ils vont…

BOBOLI.

Oui, mais, grâce à mes conseils, on va les forcer à repartir.

COCOBO.

Seigneur, permettez-moi d’exprimer mon admiration.

BOBOLI.

Je te permets d’exprimer ton admiration, Cocobo ; exprime, mon ami, exprime.

COCOBO.

Grand soleil !

BOBOLI.

Pas mal.

COCOBO.

Grande comète !

BOBOLI.

Très-bien.

COCOBO.

Grand météore !…

BOBOLI.

Assez, tout le firmament y passerait ; je suis admiré suffisamment ; viens, partons.

(Fausse sortie de tous les deux.)