Page:Mirecourt - Victor Hugo.djvu/84

Cette page a été validée par deux contributeurs.

le 12 juillet, à minuit. Sa Majesté n’était plus visible. Alors il écrivit cette strophe, qu’il laissa sur une table :

Par votre ange envolée ainsi qu’une colombe !
Par ce royal enfant, doux et frêle roseau !
Grâce encore une fois ! grâce au nom de la tombe !
      Grâce au nom du berceau !

À son réveil, Louis-Philippe lut ces quatre vers, et Barbès fut sauvé.

L’exactitude que nous avons mise à rendre compte du théâtre nous a fait négliger trois publications importantes : le Rhin, deux volumes de lettres, où le charmant esprit du poëte s’offre sous un point de vue aussi neuf qu’original ; puis les Voix intérieures et les Rayons et les Ombres. On trouve dans ces derniers recueils, publiés, l’un en août 1837, l’autre