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cieuses collections, le commissaire-priseur découvrit derrière un meuble une robe de mandarin, d’une richesse surprenante, que ni madame Hugo ni ses fils ne connaissaient au poëte.

Celui-ci voulait toujours, à l’époque des emménagements, surveiller lui-même les tapissiers, auxquels il donnait des instructions en dehors de toutes leurs habitudes.

— Vous allez, leur disait-il, me clouer cette peinture au plafond.

— Mais, monsieur…

— Clouez toujours !

On lui obéissait avec répugnance. Il s’agissait d’un tableau fort remarquable, et dont la place ne semblait pas merveilleusement choisie.

— Maintenant, disait Hugo, remplissez