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On voit encore aujourd’hui, chez Paul Meurice, un immense dessin, dans le genre de Martyn, représentant un vieux manoir fantastique, dont les tourelles dentelées, les pignons et les hauts remparts se déroulent à perte de vue et se perdent au milieu d’une perspective brumeuse. Ce dessin a quelque chose de gigantesque et de sombre, de solennel et d’étrange, qui vous saisit et vous emporte dans les régions du rêve.

Il y a chez le dessinateur comme un reflet puissant du caractère et du génie du poëte.

Paul Meurice nous montra deux autres dessins de son illustre ami. Le premier porte ce titre : Un de mes châteaux en Espagne. Le second représente un na-