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les couloirs se glissaient les vieux critiques honteux[1]. S’ils hasardaient un mot de blâme, c’était pour le retirer presque aussitôt sur le passage des vainqueurs. Ceux-ci, du reste, ne les accablaient pas et se bornaient à les mystifier légèrement.

Un feuilletoniste de la Quotidienne répétait partout depuis une heure :

— Du vin de Syracuse !… quelle bonne folie !… On parle du vin de Syracuse d’un bout à l’autre de ce drame : est-ce qu’il y a jamais eu du vin de Syracuse ?

— Parbleu ! fit Méry, qui se promenait dans le voisinage, si vous le désirez, je vais vous en faire boire.

— Du vin de Syracuse ?

  1. C’est assez dire que ni Janin ni Théophile Gautier n’étaient du nombre.