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teurs. Son calme merveilleux ne l’abandonna jamais.

Il y avait alors à la tête du Théâtre-Français un homme d’une intelligence rare, un véritable ami des lettres, qui, plus judicieux que mademoiselle Mars, annonçait une victoire éclatante au poëte et le dédommageait par toutes sortes de prévenances du mauvais accueil des sociétaires. M. le baron Taylor avait confiance dans cette noble hardiesse du génie, qui sortait des routes battues de l’art pour courir à la découverte d’un monde nouveau.

Hernani n’était pas le premier drame commandé par M. Taylor au poëte ; déjà Victor Hugo avait écrit Marion Delorme pour le Théâtre-Français. Mais la censure, offusquée du rôle de Louis XIII, défendit la