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Il força M. Thiers à reprendre l’argent que ce dernier avait versé dans la caisse, et le chassa du Constitutionnel sans la moindre considération.

Ce bon docteur comptait sur une grande fortune politique, hélas !

On s’est réconcilié depuis, en apparence du moins, et les Mémoires d’un Bourgeois caressent assez agréablement M. Thiers. Deux renards dans le même piége ne se mordent jamais.

Le 25 juillet 1888, notre héros, effrayé pour son castel de la rue Saint-Georges, et prenant les intérêts de tous les propriétaires de France, combattit courageusement à la tribune l’ogre Proudhon, qui ouvrait sa large bouche pour engloutir fermages, loyers et rentes, en atten-