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La mouche ouvre l’aile,
Et la demoiselle
Aux prunelles d’or,
Au corset de guêpe,
Dépliant son crêpe
A repris l’essor.
L’au gaîment babille,
Le goujon frétille :
Un printemps encor !

Moi seul je sui triste.
Qui sait si j’existe,
Dans mon palais noir ?
Sous la cheminée,
Ma vie enchaînée
Coule sans espoir.
Je ne puis, malade,
Chanter ma ballade
Aux hôtes du soir.