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Outre Albertus, dont nous avons donné l’analyse ; outre la Comédie de la Mort, large et sublime page de poésie sombre et fantastique, on trouve dans ce recueil une multitude de pièces fugitives, dont chaque strophe est un écrin, dont chaque hémistiche est une perle.

Ce poëte si profane, ce partisan déclaré de la forme et du contour, cet ogre-rimeur qui n’aime que la chair fraîche, oublie parfois ses instincts matériels et cède aux élans de l’inspiration religieuse.

Dans sa pièce intitulée Magdalena, tout son paganisme rentre sous terre.

    volume de poésies, paru en 1832, et qui n’offre de remarquable qu’un chant sur le Carnaval de Venise et un autre sur l’Obélisque.