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piques, traverser orgueilleusement la grande avenue des Champs-Élysées. C’était vraiment un spectacle miraculeux que celui de ce gros feuilletoniste dans le carrosse de Tom-Pouce.

M. de Girardin réduisit bientôt ses prix, hélas ! et força notre homme à marcher à pied comme le premier littérateur venu.

Théophile Gautier, de ses mœurs opulentes, ne conserve aujourd’hui qu’une assez mauvaise habitude, celle de ne saluer personne.

Il prétend qu’il est myope, c’est une excuse.

Mais, le jour où l’on représente ses ballets ou ses pièces, il devient presbyte et salue de fort loin tout le monde.