Page:Mirecourt - Théophile Gautier.djvu/89

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

C’est une sorte de villa, précédée d’un jardin superbe, aux vastes pelouses.

Nos hommes de lettres, pendant les beaux jours, se roulaient sur cette verdure, en pantalon à pied et en veste grise, émerveillant le voisinage par leurs poses excentriques et demandant des inspirations à la fumée de leurs cigares.

Gautier vint demeurer ensuite aux environs de la rue de Chaillot, pour se rapprocher du patron. Ceci eut lieu vers l’époque où la Presse payait rubis sur l’ongle.

Théophile connut un instant l’opulence ; il acheta voiture et mena grand train.

Nous l’avons tous vu, dans son équipage attelé de deux poneys microsco-