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Il s’est mêlé à fort peu d’entreprises littéraires.

Ayant voulu, un jour, ressusciter la Revue de Paris avec MM. Cormenin fils, Maxime Ducamp et Arsène Houssaye, il se vit tracasser cruellement par M. Buloz, qui envoya des huissiers à ses trousses pour lui réclamer nous ne savons combien de milliers de francs.

M. Mirès, le millionnaire, aime beaucoup les gens de lettre ; il se conduit avec eux en véritable Mécène.

Étant à Marseille, et lisant sur la Gazette des Tribunaux le compte rendu du procès intenté à l’auteur de Fortunio, il écrivit sur l’heure à son caissier de Paris :

« Payez Buloz bien vite, et tirez-moi Gautier de ses griffes. »