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et coups de griffe et coups de langue.

Les trois plus paresseux, c’est-à-dire Arsène Houssaye, Ourliac et Sandeau, furent naturellement les plus maltraités.

Pour obtenir quelque respect dans cette réunion, il fallait compter beaucoup plus sur ses jambes que sur son mérite.

Nous ignorons si Théophile se fatigue d’entendre crier à l’immoralité au sujet de ses œuvres, ou si la paresse inhérente à sa nature détruisit en lui le goût du travail ; mais il se livre, dès son entrée à la Presse, au far niente le plus absolu.

Dans l’espace de dix années, il fit une multitude de voyages en Italie, en Espagne, à Constantinople surtout.

Ô Constantinople ! il était là dans sa