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nant leur maladie, et quand enfin il faut mourir, que de regrets ! quelle ovation ! que de douleurs !

« Pendant ce temps, il y en a d’autres parmi les dévoués de la parole écrite ou parlée, qui deviennent la proie et le butin de quelque misérable pamphlétaire, attaché à leur vie. À ceux-là, ni trêve, ni repos, ni merci ! Le misérable qui, sous prétexte de biographie, les attend au coin de la forêt de Bondy, un poignard à la main, les frappe dans l’ombre, et puis, quand il voit leur flanc qui saigne, il s’enfuit, emportant ce couteau sanglant qui va lui servir pendant