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Main de gloire[1]. Ils quittèrent ensemble la France littéraire pour emporter d’assaut la Revue de Paris ; ensemble ils firent à l’Artiste leur entrée triomphale ; ils rédigeaient ensemble le feuilleton de théâtre de la Charte de 1830, et la Presse, en 1836, les vit, du même bond, escalader ses colonnes.

Dans le journal créé par M. de Girardin, les comptes-rendus de théâtre avaient été confiés d’abord à Frédéric Soulié, puis à Alexandre Dumas, qui n’avaient pris ni l’un ni l’autre ce travail au sérieux.

On appela Gérard.

Mais il ne voulut pas accepter les hon-

  1. Nous puisons ce renseignement dans la Galerie de la Presse (article Théophile Gautier).