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maigres anachorètes vêtus de lambeaux troués, des martyrs tout sanglants et les épaules lacérées par les tigres de tes cirques, se sont juchés sur les piédestaux de tes dieux si beaux et si charmants ! »

Plus loin, il insulte la Vierge et se fait l’écho des ignobles plaisanteries de M. de Voltaire.

Certes, nous n’avons garde d’aller jusqu’au fond de l’œuvre et d’analyser ces pages déplorables.

M. Gautier a fait plus qu’un mauvais livre, il a commis une mauvaise action. Consacrer un talent réel, incontestable, un génie descriptif merveilleux, une prose colorée, saisissante, riche en images, pleine d’élégances et de verve à